mardi 6 novembre 2012

Ici le prix de la poésie 2012.

J'ai encore des choses à dire. Je croyais pas que j'aurais encore un petit peu mal, vraiment ça s'étend à toute la vie ou quoi, il n'y a pas assez avec les autres emmerdes (mon propriétaire ne veut pas refaire la porte de la salle de bain qui ne ferme pas): quand est-ce qu'on est tranquilles. Mon coeur à nu saigne sur les pages de l'amour perdu à tout jamais. Laissez-moi tranquille.
J'ai relu les premiers mails de vingt mille signes que Boris m'avait envoyé en 2006, il disait bonjour, je t'aime laisse-moi te retirer la poussière que tu auras sur la joue et l'embrasser, on s'engueulera pour qui sortira le chien, je suis un artiste. J'aime l'amère douceur de ton humour et je suis jaloux quand tu parles d'autres garçons sur ton blog. Oulalarhadime, si tu m'envoies bouler tu manqueras l'amour de ta vie.
Et puis j'ai reçu un message, et j'ai tout oublié en trente secondes. J'ai saigné pendant dix minutes sur les pages du livre de l'amour et puis c'est passé.