jeudi 29 novembre 2012

Je ne sais pas si c’est parce qu’on devient plus vieux.

Mais nous devenons d’un sentimentalisme. A s’envoyer des textos : je pense à vous ce matin, à se dire qu’on s’aime sur les quais de métro; après deux verres de vin on se fait des câlins sur la piste de danse.
C’est, je pense, la confrontation entre le monde (les impôts, les nouvelles vaccinations contre la tuberculose et la coqueluche pour ceux qui entrent dans le Tiers-Monde - aka l’Education nationale-, les collègues, la secrétaire du principal, le RER) et le cocon qu’on s’est créé entre nous, depuis la prépa. Parce que les gens ne sont vraiment pas tous intéressants : il y en a qui regardent Scène de ménage à la télé (les mecs ils ont une télé quoi) et qu’on s’en rend compte maintenant, qu’on sort dans le monde justement. Enfin moi je débarque et c'est peut-être l'effet Villecresnes, ou le sevrage de Paris I. J'ai envie de revenir vite à ce qu’on s’est créé et qui m'est parfaitement adéquat.