samedi 29 janvier 2011

En ce moment,

j’ai l’impression d’être laminée. D’avoir été hachée en petits morceaux, reconstituée puis replacée dans les conditions de la vie habituelle. Sauf que moi je suis au bord de la re-décomposition. Il va falloir faire quelque chose. Comme une cure de sommeil. Ou bien lire Virginie Despentes. Elle est tellement énervée qu’elle arriverait à me réveiller (mais on va éviter de lui décerner le premier prix de philosophie ; c’est comme moi ; un peu trop bourrin et grossier au sens où on n’est pas dans une recherche de concepts intensément précis ; mais elle m’a bien fait rire quand elle a dit dans King Kong Theory que de toute façon le fantasme suprême de tous les hommes était de s’enculer). C’est assez rigolo de lire ses livres. Mais je ne sais pas, je dois avoir la mononucléose.

Lundi, j’ai croisé Amélie Nothomb dans un restaurant américain du cinquième et j’ai mangé un hamburger si gros qu’on ne pouvait pas attraper tous ses étages à la fois. C’était super mais va falloir que je reprenne du magnésium si je veux survivre. Ou bien me coker comme le pion agressif. Je dis toujours que je vais trouver de la drogue mais j’en trouve jamais. C’est ça la classe moyenne, on n’a pas de dealer attitré, comme les bandes de riches qui m’énervent à avoir plein d’argent pour acheter des ipod et des doudounes je sais pas quoi on s’en bat la race, donnez-moi la drogue vous êtes trop jeunes et vous n’avez aucune difficulté à supporter.