mardi 23 août 2011

Forrest Gump

Il y a un moment où le lexomil ne suffit plus (quand vous avez regardé sur facebook l'album photo de vacances de votre ex qui a l'air de n'avoir jamais été aussi en forme, heureux, éveillé, avec sa nouvelle meuf; que vous vous dites que c'est de votre faute s'il était malheureux -et je suis gentille sur la terminologie-, et que vous avez envie de mourir, même s'il y a des kinder délices dans le frigo).
C'est le moment de sortir l'arme secrète: le sport. Je n'y viens que quand j'y suis absolument obligée, quand j'ai déjà tout tenté. Marcher en tous sens en essayant de faire redescendre la souffrance (c'est comme une crise d'angoisse, tu sens que ça monte, ça monte et le paroxysme est terrifiant), quand j'ai déjà fait tout le ménage imaginable, quatre hammams, vu tous les films des cinémas de Paris, même ceux avec Jenifer Aniston, vu tous les gens que je connais, même, ceux qui lisent le figaro.fr, quand j'ai repeint mon appart, changé les meubles de place, que je suis venue à Dreux (quelques fois ça marche, je relis tous mes Fantômette), que j'ai mis Sexion d'Assaut très fort, lu jusqu'à la Grammaire méthodique du français et l'Odyssée.
Je ne sais plus quoi faire. Je vais crever les gars, je vais crever.