vendredi 19 août 2011

Vous voyez Ayem de Secret Story?

-non, vous ne voyez pas. Mon lectorat est trop super. Il fait des graphitis en Amérique latine, écrit sur le cinéma japonais classique, il carbure du ciboulot, n'a pas la télé et écrit sans aucune faute d'orthographe. Mais imaginons que vous voyiez (tf1.fr les soirs de grande solitude, quand tous les lecteurs de streaming sont bloqués et que vous devez attendre trente minutes). Dans l'équipe pédagogique (nom donné uniquement pour la forme puisque c'était une horde anti-pédagogique; et non je n'exagère pas, et oui j'y pense souvent parce que je reprends le travail la semaine prochaine), il y avait deux pionnes qui étaient exactement des Ayem ("Ecoute-moi, on m'a dit que tu avais dit que tu trouvais que ce que j'avais dit, ça ne se faisait pas -écoute-moi-. Moi je viens te parler tu vois, je n'aime pas quand les gens parlent derrière mon dos": ou la technique de l'affrontement perpétuel dans le vide. Moi qui étais habituée à cotoyer des gens doux et intelligents, je ne survivrai pas une minute de plus aux argumentaires sur les portables, les mariages, ou qui a pris le crayon rouge pour le mettre en salle de permanence ). Tout ce que j'ai à dire c'est: si on était chez Nietzsche (Sur l'avenir de nos établissements d'enseignement), elles travailleraient dans les champs et feraient mon ménage en fermant bien leur gueule. Et moi, j'aurais une chambre.