mardi 15 novembre 2016

Quand je suis célibataire, je me remets au boulot.

Littérature féministe, clips de Christina Aguilera. Logique implacable du lien entre les deux (elle est forte, elle aime le sexe, elle est teubé mais elle propose quelque chose d’indépendant ; quand je dis ça, je me vois faire vous savez ; on dirait mon ancien mec qui défendait PNL parce qu’il n’y avait pas de meufs en string dans leur clip). Je lis Liv Strömquist, « Les sentiments du Prince Charles ». Et je fais « ouaahh, man ! » à toutes les pages. C’est exactement ce qu’il me faut. Je pouvais l’avoir dans les mains en 2006 s’il vous plaît ?
Elle va plus loin que mon article plus bas (celui qui dit que les femmes ont une intelligence émotionnelle et apportent le « care »). Elle décortique les liens déséquilibrés et leurs symptômes. Elle dit que les hommes exploitent la force des femmes, et marchent sur l'amour et la stabilité qu’elles donnent, pour s’élever dans la sphère publique; pendant que nous on pleure à la maison de ne rien recevoir, percluses de douleurs de provenance inconnue. Un tableau de rêve. Elle prend l’exemple de la femme dans « Tout le monde aime Raymond », une sorte de Sisyphe qui essaie désespérément jour après jour d’avoir une intimité avec son mari, sans que jamais il ne lui donne (il est rassasié lui, il préfère éviter de s'intéresser à elle, il doit regarder la télé). 
Cet été, je disais à Barbichette qu’il devait y avoir 20% de mecs sains d’esprit, là dehors. J’entends capables de donner un amour bon : sans haine, avec compassion, joie, équanimité et intelligence émotionnelle. Et elle m’a dit : "tape dans ceux là". C’est quoi le problème ? Il n’y a jamais de problème avec Barbiche. Il y a juste une direction à suivre. Je fais de mieux en mieux ; et mes relations sont de plus en plus courtes ah ah. Je capte vite, et je suis déjà partie, mon "care" ne se dilapide plus dans le monde, pour tous les cotorep qui passent.  Il est dans mon ventre, bien au chaud.