dimanche 2 mai 2010

Cette nuit j’ai rêvé

que je prenais le maquis pour échapper à la république française de Jean-Pierre Pernault. Ensuite je suis allée voir un film mais j’étais aveugle (j’aime bien celle là) et les sièges n’étaient pas face à l’écran -ma mère avait du concevoir l’endroit-. Pour finir j’ai encore rêvé d’un mec de mon master duquel je ne veux pas rêver. Et là je me suis dit qu’il était temps que j’aille dépenser mon énergie à la piscine.

- Bonjour.
- Non, aujourd’hui je suis aveugle. Dommage. Je te vois pas. Allez salut.

Mais quand même.

- Ecoute, je ne veux pas rêver de toi. Nous avons chacun un conjoint, en plus le mien est dépressif et je l’aime beaucoup. Tu ne m’intéresses pas, on n’a rien à voir l'un avec l'autre : tu es trop poli, moi je suis malpolie; je ne te plais pas; en philosophie nous n’avons rien en commun..
- Je suis marxiste.
- Je n’ai rien entendu. Je continue, je ne sais pas pourquoi je rêve de toi, je ne veux même pas être ton amie ni rien. Bon à la limite tu m’embrasses et on n’en parle plus, chacun retourne chez soi.
- Certainement pas.
- Tu sais, si personne n’y met du sien on ne va pas s’en sortir mon coco.

Il m’est arrivé d’être obsédée par un lepeniste amateur de techno (qui mettait du Sergio Tachini, LA TOTALE), alors maintenant je ne m’étonne plus de rien. Je pense bien que ma vie doit se dissocier de mes obsessions. Mais ensuite combien d’entrées à la piscine cela va-t-il me coûter, je me le demande.