mercredi 30 juin 2010

On est allé à Disneyland hier. A cause de quelques gros mariolles, on est restés coincés dans la maison hantée une première fois dans l’ascenseur qui fout les jetons et deux autres fois au milieu du parcours. Alors déjà maintenant que suis névrosée je deviens un peu claustrophobe quand : le métro s’arrête dans les tunnels et quand à Disney ils font des files d’attente dans des couloirs tout petits et obscurs, mais alors si on reste coincés dans le noir avec des fantômes et tout là… D’abord j’ai retenu mes crises d’angoisses. Ensuite j’ai eu envie de leur casser la gueule.

- « Un esprit farceur nous oblige encore une fois à stopper pour quelques instants le voyage. »
- Putain Boris, c’est des mecs qui sortent des wagons pour toucher les squelettes. Arrête clochard ! T’as jamais vu du plastique ou quoi ? A ton avis c’est
lesquels ? Si je les choppe je leur casse les dents aux mecs.

J’aime bien Disneyland, même si je suis un peu gênée de voir ce que l’entreprise inflige à ses employés. Déjà v’la les costumes mais bon s’il n’y avait que ça. Ensuite, v’la le fond de teint pour Cendrillon et Blanche neige (dans les dessins animés, elles ne mettent pas de la terra cota à ce que je sache), et les sourires. Ils sont obligés de sourire de toutes leurs dents chaque seconde de chaque minute où ils sont dans le parc. Et pour finir, il y a les danseurs Disney : le sourire, la choré tu lèves les jambes en l’air tout en faisant semblant de parler à Donald, le fond de teint et le costume jaune fluo. La totale. Eux, ils sourient ils sourient, ils font même plus attention, mais au fond d’eux ils sont en dépression aigüe. J’aime pas cette esthétique (quand je les regarde trop longtemps danser, j’ai envie de pleurer), moi c’est plutôt les décors en plastique qui me bottent : les petites maisons avec des tuiles multicolores, le grand haricot magique. Et space moutain. Et leurs sucettes planantes, ils ont mis un truc dedans pour qu’on soit accro.